jeudi 8 novembre 2007

Mon Fred à MOI


Aujourd'hui, c'est le début d'une nouvelle vie. Ton départ m'a appris à savourer chaque minute de chaque journée. Et chaque journée, j'ai une pensée pour toi au fond de mon coeur.
Ta grande sensibilité, tu l'as souvent camouflé. Mais ceux qui te connaissais bien la sentait cette sensibilité et cette fragilité qui t'habitait.
J'ai eu le bonheur , pendant 17 ans, de partager avec toi des moments inoubliables. Nos nombreux voyages en camping, à la pêche, à Walt Disney (pour enfin rencontrer ton ami Winnie), nos randonnées pédestres. Tu étais toujours monté dans un arbre, pieds nus, pataugeant dans l'eau de la mer ou d'un ruisseau à la recherche de bestioles ou d'animaux.
Tu m'as toujours étonné par tes choix de lecture, ton ouverture sur le monde, sans oublier ton talent exceptionnel pour l'écriture.
Tes magnifiques yeux bleus, ton sourire et ton rire éclatait la liberté qui t'enveloppait.
Tes batailles intérieures concernant l'injustice sociale envers les jeunes, les personnes âgées, les handicapés, l'intolérance face aux différentes cultures, les guerres, l'environnement. Ta grande conscience aurait fait de toi un défenseur sans relâche. Mais vouloir porter le sort du monde sur tes épaules t'ont fait sentir impuisssant.
Je me souviens de l'hiver et du printemps dernier, et oui, à 17 ans, en fin de soirée devant un bon feu de foyer nous avions nos moments doux et privilégiés.
Tu me disais: Mam, me ferais-tu un ptit massage du dos et des pieds avec de la lavande? Comment pouvais-je résister? Ou encore, tu allais chercher ta doudou et tu t'étendais sur le fauteuil, posant ta tête sur mes cuisses, acceptant sans réserve que mes mains caressent tes cheveux.
Tu voulais aller au CEGEP pour apprendre une demi-douzaine de langues pour aller faire un tour du monde d'une durée indéterminée, sorte de pélerinage, vivant très modestement. Tu voulais apporter quelque chose de grand à chaque endroit ou tu mettrais les pieds et rapporter ensuite un bagage exceptionnel de sagesse .
Je sais que ton coeur a coulé de tes joues jusqu'à tes pieds, car il y a un fleuve ou tu es passé.
Je te cite une phrase de la chanson FATHER ON THE GO Part 2 de Kevin Parent, l'album que tu m'as offert à Noel dernier: PEU IMPORTE OU JE SUIS, OU QUE TU SOIS, VIA LES ONDES DE L'AU-DELÀ, JE VEUX QUE TU SACHES QUE JE SUIS TOUJOURS AVEC TOI.
Avec tout mon amour et pour toujours, Repose en paix mon Fred. Ton âme fait un pas vers la Lumière et dans l'Univers.
Je t'aime,
Maman xoxoxo

Texte de Fred, cours d'anglais 18 avril 2007

I disagree with the fact of people with different culture would be more likely to have conflicts with eachother. I think that everybody who just try to open his mind must be able to feel comfortable and as a friend when speaking or being with a different culture's person. The biggest problem is certainly the sight of people who withdraw into one'self's mind. That kind of person are most likely to feel unsociable and narrow when they spend time with strange cultures they see around them. Unfortunatly, too much citizen of our society cannot take advantage of the beneficial experience that sharing values and way to see the world could be. Every human are different but only by their DNA, not because of the color of their skin.

Frédérik Normand

Laurie


Norm, mon petit ange. Tu avais une énergie contagieuse, de la tendresse à revendre et tu débordais d'amour. Peut-être que tu as oublié de t'en donner un peu à toi aussi... Je sais que tu n'as pas fait ça pour rien. Tu avais un message à passer, quelque chose à dire, à apprendre aux gens. Tu as essayé de le faire par plein de façon ( pas toujours les bonnes ) mais en vain. Maintenant ton message est passé, de la pire façon que tu ne l'as jamais fait, mais tu as réussi, tout le monde est bouleversé. Je pense que tu viens, en quelque sorte, de changer la vie de tous ceux qui t'entouraient. On a tous appris quelque chose de ce qui est arrivé. Tu voulais aider les gens, et je sais que tu vas nous aider d'ou tu es, que tu vas veiller sur nous. Tu voulais sauver le monde, et un jour que ton nom soit écrit dans le dictionnaire. Tu as trop peu vécu pour y parvenir, mais pour l'instant, ton nom restera à jamais écrit dans nos coeurs et dans la mémoire de bien plus de gens que tu ne l'aurais imaginé.
Shotgun-nous le meilleur statch au paradis!!!

Je t'aime, Repose en paix mon ptit Norm.

Laurie

Une rencontre inoubliable avec le frère Laurent de l'école secondaire de Bromptonville

Frédérik était un gars qui vivait avec de grands idéaux. Il ne se contentait pas de ce qui se passait autour de lui, il avait toujours un besoin profond d'aller au-delà... d'aller plus loin. Sa quête de l'absolu l'a amené au MUST qu'il recherchait... sa quête du BEAU... il l'a trouvé...
Frédérik, je l'ai connu intimement. Il aimait raconter ses péripéties, ses amitiés, ses amours. Ses amis pour lui étaient nécessaires à son équilibre.
Il faut le dire bien haut, Frédérik avait une facilité à raconter. Son vocabulaire était choisi. Il racontait à sa manière son vécu, ses rêves.
Frédérik était exigeant pour lui-même. Ses amis étaient triés sur le volet. Les demi-mesures n'avaient pas preneur chez lui. C'était un jeune tout d'une pièce. Il aimait taquiner, rire aux éclats, exécuter quelques sauts et up... l'instant d'après il revenait à la normale, calme.
Les CHUMS pour lui, c'était précieux. Son passage à l'E.S.B. (École Secondaire de Bromptonville) l'a enrichi, il a appris à se donner des espaces de silence.
Frédérik était ingénieux. Il savait nous présenter quelque chose qui sortait de l'ordinaire. Inventif et adroit, il se donnait entier aux corvées demandées.
Frédérik avait un talent certain pour l'écriture. Son imagination furibonde savait capter l'essentiel pour nous éblouir. Il possédait une bonne maîtrise de sa langue. Doué d'un caractère fort, il savait le maîtriser.
Frédérik aimait sa maman et son papa. Malgré les mille inquiétudes vécues, papa et maman étaient toujours proches de leur fils.
Frédérik était un homme riche de qualités, à l'intelligence vive, au caractère enjoué et au coeur de feu.
Son AMOUR DES PROFONDEURS DE l'ÂME, aujourd'hui , il en vit pleinement.

Adios Frédérik,

F. Laurent Bérubé

Pour toi mon fils


Pour toi mon fils, je continuerai de vivre pour que ta vie ne sois pas qu'un passage vers l'au-delà mais bien un chemin pour tes copains.
Tu étais, tu es et tu seras toujours dans nos coeurs à maman et moi. Tu as comblé notre vie et tu l'embellissais tout les jours. Tu es maintenant un ange, je sais que tu es là avec moi. Aides-moi , aides-nous à traverser cette souffrance. Tu sais les gens disent qu'ils prient pour nous, mais j'ai de la difficulté à prier car j'ai toujours demandé au Seigneur de protéger mes enfants. Pourquoi, il ne l'a pas fait ce matin du 31 juillet 2007. Je me pose énormément de questions qui restent sans réponses. Je dois continuer, je dois croire. Je me demande si le Seigneur prend bien soin de toi. J'espère que tu es bien et que tu es heureux. Je t'écris ces quelques mots car j'ai l'impression de te parler en même temps. Je t'aime, je t'aime, je t'aime.... j'ai l'impression de ne pas te l'avoir dit assez souvent...je t'aime , je t'aime, je t'aime.

Papa xoxoxo