mercredi 28 novembre 2007

* 19 mars 2006. Repentigny. Je t'aime *

Salut mon ange...


Norm je li les messages de tes amis et j'en reviens pas. J'en revient pas comment t'as marqué la vie d'une tonne de personnes, pas juste la mienne. Si tu savais comment tu me manques, à chaque fois que je fais face à la réalité j'en tombe à genous. La semaine passée, je t'ai demandé de m'aider, comme je fais toujours, quand j'ai un choix à faire ou quand je me sens terriblement seule. T'es toujours là, je sens toujours une chaleur au fond de moi et c'est là que je sais que tu m'écoutes attentivement, quoi que je te dise. Cette fois là je t'ai demandé si je faisais des bons choix dans ma vie, et si j'allais souffrir encore. Je t'ai demandé de me montrer le chemin à suivre et si celui que je prennais en ce moment était le bon. Le lendemain matin, Julien, mon amoureux, ma avoué avoir rêvé à toi, que tu lui avais souri et fait un calin. C'étais le meilleur signe que tu pouvais m'envoyer, le meilleur. Je me rappellerai toujours la dernière fois que je t'ai vu, on étaient à un party où la police avait débarquée. Jul venait de partir et tu m'as dit en me regardant dans les yeux: je l'aime bin ton chum :)..stun bon gars y prend soin d'toi! Jtaime val on s'voit bientôt bonne soirée!...


On dirait que grâce à toi je n'ai plus peur de rien, je me sens protégée et aimée où que je soit. Merci d'encore m'endurer chialer même là haut, d'encore prendre de ton temps pour m'écouter et me prouver que t'es là. Merci de me donner la force, que parfois je me demande de où elle vient. Si tu savais comme je t'aime, t'es maintenant une partie de moi et j'en suis tellement fière. Regarde le chemin que t'as laissé derrière toi, tout ces gens qui voudraient crier à quel point ils t'aiment et te pleurent. Tu en fait même sourire quelques uns,tellement les seuls souvenirs qu'ils ont de toi sont positifs. J'espère que là haut tu réalises l'importance que tu as eu sur cette maudite terre. J'espère que là haut tu ressent tout l'amour qu'on s'efforce de t'envoyer, que tu fait le plein de ''soleil''. C'est toi le soleil Fred, notre ange aux yeux bleus, notre petite merveille.
Merci tout le monde de participer au blog. Ça me touche vraiment que vous prenniez de votre temps pour ça.
Valerie

31 juillet au soir VALÉRIE TERRIEN

men.. t partie... t'as pas dit bye.....t'as oublier les au revoir.....t'es parti.... pi c fini... ya pas de billet aller retour....tk pas dans ste boute lat parti... va falloir vivre avec ça maintenant...t'as pas pensé à tout ske tu laissais derrière toi, t'as pas pensé à tout ce qui se passerait devant toi? T'as pas pensé a ceux qui sont maintenant loin de toi? T'as pas pensé à tout ceux pour qui tu es le vivant d’hier.. et le mort de demain?t’as sûrement déjà oublié... les prières de party, les ''chine chine'' à ta santé,ya rien qui arrive pour e rien.... mais là... à quoi on pense... on pense à toi sans lendemain ,là.. le monde qui t’entourait... nous, ceux qui t’aimait, ben c de la douleur qu’on partage, je sais pas pourquoi...... jle saurai même jamais....mais..tu nous laisses dans le deuil.. avec un doute irréfutable, il pèse lourd sur chaque épaules,il pèse lourd sur les épaules qu’on auraient voulu t’offrir, pour arrêter de souffrir, et il résonne dans chaque oreille qu’on aurait voulu te prêter.. il se reflète dans chaque regard inondé..... et dans chaque paroles étouffée..t’avais des yeux qui accrochaient, t’avais le sourire qui marquait, t’avais une écoute attentive, et t’avais la parole trop facile.... t’avais les mots pour réparer, tu donnais le réconfort voulu.
T’aurais pas pu crier? T’aurais pas du lâcher! maintenant... dans nos têtes.. il nous reste ton sourire,t’as décidé de t’enfuir, de ne plus jamais souffrir, t’as décidé d’en finir, t’as fait le choix de partir.... t’as cru qu’il fallait mourir on va sent faire une idée... on va ben y être obliger..c quoi tu nous laisses.... après.. c quoi qui nous reste? on va apprendre à pardonner.... mais jamais à oublier...nous.. pour toi.... on va continuer...on va vivre notre deuil, on va te pleurer, on va t’en vouloir, on va s’ennuyer à en crever et après... on va le réaliser.. on va vivre avec.... ce n’est pas une volonté.. mais un besoin. un besoin de faire la paix avec nous même...les questions.... on se couvre de points d’interrogation....les réponses.... tu es partie avec....
Toi t’en déplaçais de l’air quand tu passais.... t'étais le grand frère de tout le monde.... je crois que ya pas une personne dla gagne que t’as pas écouté cette année, tu voulais un calin.. tu voulais te faire prendre dans des bras? qui t’allais voir.... t’allais le voir lui!t’avais envie de rire, t’avais envie de sourire, t’allais voir qui.. t’allais le voir lui!
Même avec la chaleur de fin juillet, il n’a jamais fait si froid ce soir là...on pleure.... et on ressent tous un peu trop de froideur...maintenant... on accroche nos yeux au ciel... le soir.... ou les nuages ne nous empêche pas de voir ton étoile, de te voir toi... puisque maintenant,il faut bien accrocher notre regard en quelque part, puisque si on le laisse airer en te cherchant....on va te chercher longtemps..'' Il te révèle ton passé, te vole ton présent et te dicte ton futur '''' Il disait, j'ai déjà trop marché, Il disait je ne continue plus, ce qui m’attend je l’ai déjà vécu..'''' Le soir ou il a éteint le feu, derrière la façade de ses yeux ''''T parti men, mais souviens toi, t pas seul gars, t dans nos coeurs men pi ya rien qui va changer''R.I.P mon norm..... on t’aimait, on t’aime, pi on va toujours t’aimer
val -xx-(une de tes 2 jumelles;p)

MONT GIANT 1999 , texte écrit par Fred pour un oral


Mes amis m'ont invité à faire une randonnée au Mont Giant. C'est une montagne aux États-Unis dans l'État de New-York. J'y suis allé le Lundi 11 octobre 1999 avec mon ami Pierre-Louis, ses soeurs, Camille, Mikael, Noémie, et ses parents, Marie-France et Martin. Nous sommes partie à 5:00 du matin et sommes arrivés 7:30. Nous avons monté pendant 3 heures. Il y avait énormémemt de petits rochers, beaucoup de gros rochers et beaucoup de boue. Rendue au sommet, il faisait froid.

Ce mont a une altitude d'environ 1410 mètres. Nous avons dîné en haut. Puis nous sommes redescendus pendant 2 heures 30 minutes. Arrivés en bas, nous étions très fatigué. J'ai préféré monter que descendre, parce que lorsqu'on descend ça fait mal aux genoux.

J'ai choisi cette réalisation parce que j'ai trouvé cette expérience inoubliable.


Frédérik Normand

Marie-Pier Ledoux

Début du secondaire, programme d'éducation internationale , groupe 83. LE groupe comme certains l'appelaient. Dans celui-ci, dès la première journée, mon regard s'arrêta sur un petit blond , très blond, avec des yeux magnifiques et des pantalons carreautés. Norm qu'il s'appelait. Dès cet instant, je faisais tout pour me rapprocher de Fred. Évidemment, toutes les filles de la classe et même du programme avaient succombé au charme irrésistible de ce jeune garçon aux allures rebelles. Dans toutes les activités, j'essayais d'échanger ma place pour être avec lui, seulement pour lui parler. On s'entend qu'à 13 ans, ce n'était pas l'amour de ma vie , mais j'ai dont ''Capoter'' sur Norm. Le projet sur les pays est finalement arrivé. Janie et moi, avons réussi à manigancer nos équipes pour que être avec lui. Nous avions enfin réussi. Norm est tout de suite venu nous saluer et nous dire à quel point il était content d'être avec nous. Dans toutes les facettes de ce travail, il s'impliquait et travaillait avec beaucoup d'enthousiasme. Je découvris alors que Frédérik Normand étais un garçon très intelligent, mais qu'il ne dévoilait pas tout ce qu'il pouvait faire. À force de le connaître, il était devenu un de mes amis avec qui j'ai eu beaucoup de plaisir. Que ce soit dans le cours de musique de M.Lelièvre où il essayait d'exploiter ses talents au trombone, durant nos rencontres pays, dans nos petits partys, Norm savait toujours se démarquer. Avec les années, nous nous sommes perdus de vue, mais nous étions toujours contenst de se voir et de se parler. La dernière fois que je lui ai parlé, soit quelques semaines avant son décès, nous avons parlé durant une bonne vingtaine de minutes et nous nous sommes rappelés de très bon souvenirs et comment nous agissions. De temps à autre, il sortait des phrases du genre: '' Avoir su que tu deviendrais belle demem, j'aurais pris ma chance avec toi en secondaire 1 ! '' Tout ça pour me rappeler de son côté charmeur, auquel bien sûr je n'avais su résister quelques années plus tôt. En écrivant ces mots, ce ne sont pas des larmes qui coulent, mais bien un sourire discret qui m'apparaît sur le visage. Votre fils est un garçon extraordinaire qui a changé ma vie de façon drastique. Je me rappellerai toujours de ses beaux yeux bleus. Rip Normisseee